Ten years ago I delivered an order of lavender starts to a nursery in Wenatchee, Washington during the cherry harvest. On the way to visit relatives in Olympia, I stopped and bought five pounds of cherries that never arrived with me.
I first saw the Le Temps des Cerises on a poster in the Paris Metro in 2004. It has remained with me, and though our harvest is a small one with three young trees only beginning to bear fruit, the sweetness is profound.
Le Temps des Cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles.
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Quand nous en serons au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Évitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d’amour.
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte.
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur.
I always love the cherry J’aimerai toujours le temps des cerises
And the memory I have at heart. Et le souvenir que je garde au cœur.